L’Assemblée nationale s’apprête, mardi 2 mars, à voter en première lecture un projet de loi « relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales » qui contient un engagement historique : il prévoit une augmentation de l’aide française aux pays pauvres. Celle-ci devrait atteindre 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022 et la France « s’efforcera d’atteindre » les 0,7 % en 2025. Ce dernier point a été inscrit dans le texte à la demande des députés de la majorité comme de l’opposition (hors Rassemblement national).
Cet effort représente une augmentation de l’aide d’environ 1 milliard d’euros par an, pour atteindre les 18 milliards en 2025, compte tenu de la trajectoire de croissance attendue. En 2020, l’aide publique au développement de la France a frôlé les 13 milliards. En se fixant cette cible, la France se met sur la trajectoire qui pourrait lui permettre de tenir une promesse faite en 1970 par l’ensemble des pays développés devant l’assemblée générale des Nations unies.
La France dans le club des pays vertueux
« Ce texte a une portée historique, sachant que c’est la première fois que la cible des 0,7 % est inscrite dans une loi », rappelle Maé Kurkjian, chargée de plaidoyer au sein de l’ONG One. « Cette loi montre que l’aide aux pays en développement devient une priorité de la France, même s’il faut être vigilant sur la façon dont elle sera appliquée », nuance Olivier Bruyeron, président de Coordination Sud qui réunit les principales ONG engagées dans la solidarité internationale.
Jusqu’à ce jour, très peu de pays sont parvenus à tenir le chiffre des 0,7 % : seuls les États scandinaves, le Luxembourg et le Royaume-Uni y sont arrivés. L’Allemagne est très proche de l’objectif.
https://www.la-croix.com/Economie/Aide-developpement-France-sengage-donner-pays-pauvres-2021-03-02-1201143285
Cet effort représente une augmentation de l’aide d’environ 1 milliard d’euros par an, pour atteindre les 18 milliards en 2025, compte tenu de la trajectoire de croissance attendue. En 2020, l’aide publique au développement de la France a frôlé les 13 milliards. En se fixant cette cible, la France se met sur la trajectoire qui pourrait lui permettre de tenir une promesse faite en 1970 par l’ensemble des pays développés devant l’assemblée générale des Nations unies.
La France dans le club des pays vertueux
« Ce texte a une portée historique, sachant que c’est la première fois que la cible des 0,7 % est inscrite dans une loi », rappelle Maé Kurkjian, chargée de plaidoyer au sein de l’ONG One. « Cette loi montre que l’aide aux pays en développement devient une priorité de la France, même s’il faut être vigilant sur la façon dont elle sera appliquée », nuance Olivier Bruyeron, président de Coordination Sud qui réunit les principales ONG engagées dans la solidarité internationale.
Jusqu’à ce jour, très peu de pays sont parvenus à tenir le chiffre des 0,7 % : seuls les États scandinaves, le Luxembourg et le Royaume-Uni y sont arrivés. L’Allemagne est très proche de l’objectif.
https://www.la-croix.com/Economie/Aide-developpement-France-sengage-donner-pays-pauvres-2021-03-02-1201143285